Jamet - Kervran - Le Bras - Bleuzen
avoir vécu deux ans en Iran.
le père de Mohammad (jaune) et son oncle. |
À l'époque, le Service Militaire était encore obligatoire. Moi, je ne souhaitais vraiment pas aller dans une caserne et porter les habits de soldat. Alors, comme j'étais instituteur, avec quelques amis j'ai demandé aux autorités compétentes, c'est-à-dire à certains ministères parisiens, s'il m'était possible de faire mon service au titre de la coopération, ce qui veut dire: enseigner la langue française dans tel ou tel pays étranger. L'on m'a répondu de manière positive. Il a fallu évidemment remplir quelques dossiers, et, pour accélérer les choses, me déplacer à Paris au Ministère des Affaires Étrangères.
Et puis un beau jour, la réponse définitive est arrivée: j'étais affecté en Iran, dans une ville de laquelle je n'avais jamais entendu parler, Hamadan, au sud-ouest de la capitale Téhéran. "Bigre!" me suis-je dit..." Ce ne doit pas être la porte d'à côté!"
Il a fallu que les "coopérants" desquels je faisais donc désormais partie, effectuent un stage d'enseignement du Français langue étrangère par les méthodes audiovisuelles... devinez ou?... à la Faculté d'Aix-en-Provence durant 5 semaines, au mois de Juillet 1973. Je m'y suis rendu, en voiture personnelle: une Simca 1100 verte à cette époque-là... Je n'étais pas le seul, là-bas! Nous nous sommes retrouvés à... je ne sais plus combien! Mais en dehors du travail, une très forte amitié s'était établie entre nous tous.
J'ai pris l'avion de ligne le 11 septembre 1973 à Paris. Escale à Tel-Aviv, en Israël. L'arrivée s'est déroulée de façon normale à l'aéroport de Téhéran le soir, où un conseiller culturel nous attendait. Je dis "nous", car on était 5 coopérants en partance pour l'Iran... Après une nuit passée dans une maison de l'ambassade de France, à Téhéran, on nous fait savoir que quelques modifications dans les affectations avaient été réalisées: moi, finalement, j'ai été affecté non pas à Hamadan mais bel et bien à Téhéran, dans un collège-école privé(e) israélite de la capitale.
Grâce à l'amitié, à l'extrême gentillesse, à l'appui de l'un des professeurs juifs de cet établissement, qui parlait Français et qui s'appelait Monsieur Sasson, je trouve vite un studio pour y loger, vraiment pas loin de l'école où je me rendais à pied... Les débuts ont été extrêmement difficiles! Je ne parlais bien sûr pas la langue locale, le Farsi, ni l'Hébreu, langue courante dans cet établissement. A cette époque, les armées américaines basées en Iran avaient une chaîne de télévision et une chaîne de radio pour les membres de l'armée donc, et, partant, pour tous ceux qui pouvaient les capter... Eh bien, j'avais acheté une toute petite télévision (j'avais amené, de France, mon transistor). Ce qui m'a apporté un peu de distraction, et surtout cela m'a permis de faire de réels progrès en Anglais! En Farsi aussi... car j'ai bien été obligé de m'y mettre, pour faire mes courses, par exemple: entrer dans une petite boutique juste à côté de chez moi là-bas pour acheter... des oeufs, et quelques autres produits.
Un jour, alors qu'il faisait très chaud sur Téhéran, j'achète un journal en Français "le Journal de Téhéran", et je vais m'asseoir sur un banc public, à l'ombre, dans l'un des parcs situés au centre ville de Téhéran, au carrefour de l'avenue Pahlavi et de l'avenue Villa... Soudain, je vois un groupe de 5 jeunes hommes qui visiblement se dirigeaient vers moi.
"Aïe! Mon compte est bon!" me suis-je immédiatement dit. J'étais bien décidé à hurler, au cas où... Mais non! Ce ne fut pas du tout nécessaire. L'un des messieurs s'approche de moi poliment et se met à me parler en Anglais, car me prenant pour un anglo-américain (me dira-t-il plus tard); il me demande de lui expliquer un mot qu'il ne comprenait pas: paradoxe.
Je n'oublierai JAMAIS ce moment-là.
Je le lui explique, car honnêtement je dois dire que je maîtrise assez bien la langue anglaise. Bien vite, ses copains s'éloignent de lui car "il" était assez bavard, et que ses copains avaient autre chose à faire.
Lui reste dons bavarder avec moi; il m'explique où il travaille et en quoi il consiste. Et l'on constate, au cours de notre échange, que c'est tout à côté de la petite rue où était mon studio!!!... Il m'invite à passer lui dire "salam" quand je voulais, ce que je fais très volontiers dès le lendemain.
Tant et si bien qu'une forte amitié, une véritable camaraderie s'installe entre nous. Moi, j'étais très content de la tournure de ces événements: avoir lié connaissance et amitié avec un citoyen iranien, sans l'avoir cherché... Une aubaine de taille. Il se prénomme Mohammad Ali Réza, un prénom en 3 partie; je l'appelais Mohammad, simplement. Il travaillait alors dans une fabrique de matériels divers pour dentistes, la Maison NOWTASH.
Et puis, au fil du temps qui passe, Mohammad m'a fait l'honneur de m'inviter dans sa famille, très humble en vérité, mais ô combien accueillante. J'ai été accueilli comme un fils de la maison; je leur suis reconnaissant pour toujours.
Vous savez, je pourrais écrire un roman... Mais je sais que je dois faire montre de discrétion. Et je choisis donc de m'arrêter ici.
Un dernier mot, quand même: j'ai quitté Téhéran le coeur très très gros à la fin du mois de juin 1975. J'y suis retourné pour 1 mois de vacances, en juillet 1977. Après le coup d'état de Khoneiny en février 1978 contre le Shah, mon ami iranien a quitté son pays pour mieux gagner sa vie ailleurs et faire vivre décemment ses parents. Il a fait étape quelques années en Espagne. A présent, il travaille dans une ville du voisinage de Los Angeles, aux Etats-Unis. Nous sommes toujours par e-mails et par téléphone. Il a obtenu la nationalité américaine et a donc un passeport U.S.; il est citoyen américain à présent et peut donc librement retourner à Téhéran voir sa maman et le reste de sa famille.
Ces deux années de ma vie, passées à Téhéran en Iran, ont été un événement exceptionnel dans mon existence.
Et puis un beau jour, la réponse définitive est arrivée: j'étais affecté en Iran, dans une ville de laquelle je n'avais jamais entendu parler, Hamadan, au sud-ouest de la capitale Téhéran. "Bigre!" me suis-je dit..." Ce ne doit pas être la porte d'à côté!"
Il a fallu que les "coopérants" desquels je faisais donc désormais partie, effectuent un stage d'enseignement du Français langue étrangère par les méthodes audiovisuelles... devinez ou?... à la Faculté d'Aix-en-Provence durant 5 semaines, au mois de Juillet 1973. Je m'y suis rendu, en voiture personnelle: une Simca 1100 verte à cette époque-là... Je n'étais pas le seul, là-bas! Nous nous sommes retrouvés à... je ne sais plus combien! Mais en dehors du travail, une très forte amitié s'était établie entre nous tous.
J'ai pris l'avion de ligne le 11 septembre 1973 à Paris. Escale à Tel-Aviv, en Israël. L'arrivée s'est déroulée de façon normale à l'aéroport de Téhéran le soir, où un conseiller culturel nous attendait. Je dis "nous", car on était 5 coopérants en partance pour l'Iran... Après une nuit passée dans une maison de l'ambassade de France, à Téhéran, on nous fait savoir que quelques modifications dans les affectations avaient été réalisées: moi, finalement, j'ai été affecté non pas à Hamadan mais bel et bien à Téhéran, dans un collège-école privé(e) israélite de la capitale.
Grâce à l'amitié, à l'extrême gentillesse, à l'appui de l'un des professeurs juifs de cet établissement, qui parlait Français et qui s'appelait Monsieur Sasson, je trouve vite un studio pour y loger, vraiment pas loin de l'école où je me rendais à pied... Les débuts ont été extrêmement difficiles! Je ne parlais bien sûr pas la langue locale, le Farsi, ni l'Hébreu, langue courante dans cet établissement. A cette époque, les armées américaines basées en Iran avaient une chaîne de télévision et une chaîne de radio pour les membres de l'armée donc, et, partant, pour tous ceux qui pouvaient les capter... Eh bien, j'avais acheté une toute petite télévision (j'avais amené, de France, mon transistor). Ce qui m'a apporté un peu de distraction, et surtout cela m'a permis de faire de réels progrès en Anglais! En Farsi aussi... car j'ai bien été obligé de m'y mettre, pour faire mes courses, par exemple: entrer dans une petite boutique juste à côté de chez moi là-bas pour acheter... des oeufs, et quelques autres produits.
Un jour, alors qu'il faisait très chaud sur Téhéran, j'achète un journal en Français "le Journal de Téhéran", et je vais m'asseoir sur un banc public, à l'ombre, dans l'un des parcs situés au centre ville de Téhéran, au carrefour de l'avenue Pahlavi et de l'avenue Villa... Soudain, je vois un groupe de 5 jeunes hommes qui visiblement se dirigeaient vers moi.
"Aïe! Mon compte est bon!" me suis-je immédiatement dit. J'étais bien décidé à hurler, au cas où... Mais non! Ce ne fut pas du tout nécessaire. L'un des messieurs s'approche de moi poliment et se met à me parler en Anglais, car me prenant pour un anglo-américain (me dira-t-il plus tard); il me demande de lui expliquer un mot qu'il ne comprenait pas: paradoxe.
Je n'oublierai JAMAIS ce moment-là.
Je le lui explique, car honnêtement je dois dire que je maîtrise assez bien la langue anglaise. Bien vite, ses copains s'éloignent de lui car "il" était assez bavard, et que ses copains avaient autre chose à faire.
Lui reste dons bavarder avec moi; il m'explique où il travaille et en quoi il consiste. Et l'on constate, au cours de notre échange, que c'est tout à côté de la petite rue où était mon studio!!!... Il m'invite à passer lui dire "salam" quand je voulais, ce que je fais très volontiers dès le lendemain.
Tant et si bien qu'une forte amitié, une véritable camaraderie s'installe entre nous. Moi, j'étais très content de la tournure de ces événements: avoir lié connaissance et amitié avec un citoyen iranien, sans l'avoir cherché... Une aubaine de taille. Il se prénomme Mohammad Ali Réza, un prénom en 3 partie; je l'appelais Mohammad, simplement. Il travaillait alors dans une fabrique de matériels divers pour dentistes, la Maison NOWTASH.
Et puis, au fil du temps qui passe, Mohammad m'a fait l'honneur de m'inviter dans sa famille, très humble en vérité, mais ô combien accueillante. J'ai été accueilli comme un fils de la maison; je leur suis reconnaissant pour toujours.
Vous savez, je pourrais écrire un roman... Mais je sais que je dois faire montre de discrétion. Et je choisis donc de m'arrêter ici.
Un dernier mot, quand même: j'ai quitté Téhéran le coeur très très gros à la fin du mois de juin 1975. J'y suis retourné pour 1 mois de vacances, en juillet 1977. Après le coup d'état de Khoneiny en février 1978 contre le Shah, mon ami iranien a quitté son pays pour mieux gagner sa vie ailleurs et faire vivre décemment ses parents. Il a fait étape quelques années en Espagne. A présent, il travaille dans une ville du voisinage de Los Angeles, aux Etats-Unis. Nous sommes toujours par e-mails et par téléphone. Il a obtenu la nationalité américaine et a donc un passeport U.S.; il est citoyen américain à présent et peut donc librement retourner à Téhéran voir sa maman et le reste de sa famille.
Ces deux années de ma vie, passées à Téhéran en Iran, ont été un événement exceptionnel dans mon existence.
- Commentaires textes : Écrire
été 2004, 30 jours au Maroc.
JB, Otman, Rachid, à Tanger. |
20 Juillet 2004:
- Roudouallec >>> Quimper : en taxi.
- Quimper >>> Orly Ouest : en avion.
- Orly Ouest >>> Orly Sud : à pied !
- Orly Sud >>> Tanger, Maroc : en avion (2h50 de vol).
.....................................................
Pour la première fois de mon existence, j'ai posé le pied sur le sol africain le soir du 20 Juillet 2004, à Tanger, au Maroc, à l'invitation de mes chers amis de là-bas.
Nous avons passé quelques jours à visiter Tanger, la "Perle du Nord", sous un ciel tout bleu, à nul autre pareil, au fond
d'une baie exceptionnelle.
La visite s'est passée loin des circuits touristiques, en voiture, en taxi...
Puis nous nous sommes rendus à quelques 130 kilomètres de là, dans le berceau de la famille de mes amis marocains:
Chefchaouen
une grosse ville posée sur le flanc de la montagne du Rif, ville où ne passent ni trains, ni aéronefs, compte tenu du relief montagneux.
Mais où grouille une population des plus sympathiques.
J'étais hébergé dans la maison familiale de mon ami Otman, très agréablement entouré de sa maman et d'une partie de sa famille alors en vacances dans leur ville natale.
Nous avons marché dans les rues et les ruelles de Chefchaouen, sur les flancs de la colline dominant la cité. Le soir, nous avons aussi pris part à certaines fêtes et amusements marocains... Bien entendu, nous nous sommes maintes fois attablés à la terrasse des cafés de Chefchaouen, admirant le paysage nocturne et dévorant des yeux toute l'animation joyeuse, tout en dégustant l'incontournable thé sucré à la menthe verte...
La famille d'Otman m'a fait goûter la cuisine typique, bien sûr.
Quelle joie ce fut ! ! !
Puis nous avons "voyagé" un peu; nous sommes allés à Larache, chez des amis de mes amis, ce qui m'a permis de parler longtemps avec Nourredine, employé de banque très érudit.
Puis direction Marrakech, Rabat, Salé, Casablanca, El Jadida, où nous sommes restés plusieurs jours chez une partie de la famille de mes amis. Nous y avons mangé beaucoup de poissons, El Jadida étant un grand port. Du poisson fameux ! ! !
Jamal nous a promenés dans sa Renault, ce qui m'a donné la possibilité de passer dans des lieux où rarement vont les touristes.
Et j'en ai été très ému. Et je le suis toujours.
........................................
Puis il a bien fallu penser à revenir en France. Je serais bien resté quelques jours de plus, mais pour une raison familiale, je me devais d'être à Roudouallec pour le 22 Août.
J'ai quitté Tanger et le Maroc le coeur gros au matin du 20 Août 2004, en promettant d'y revenir dès que possible.
Je suis extrêmement content de ces 30 jours passés sous le soleil marocain. La famille d'Otman m'a accueilli comme l'un des leurs.
Et c'est peu dire. Partout où je suis passé, dans toutes les maisons où je suis entré, j'ai été accueilli avec un franc et large sourire. Avec le coeur, surtout. Eh bien, si tous les Marocains sont comme ça.......
......................................................................
Les membres de la famille de mes amis sont des personnes extrêmement discrètes, ce qui explique pourquoi il n'y a pas de photos d'eux ici.
- Roudouallec >>> Quimper : en taxi.
- Quimper >>> Orly Ouest : en avion.
- Orly Ouest >>> Orly Sud : à pied !
- Orly Sud >>> Tanger, Maroc : en avion (2h50 de vol).
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Pour la première fois de mon existence, j'ai posé le pied sur le sol africain le soir du 20 Juillet 2004, à Tanger, au Maroc, à l'invitation de mes chers amis de là-bas.
Nous avons passé quelques jours à visiter Tanger, la "Perle du Nord", sous un ciel tout bleu, à nul autre pareil, au fond
d'une baie exceptionnelle.
La visite s'est passée loin des circuits touristiques, en voiture, en taxi...
Puis nous nous sommes rendus à quelques 130 kilomètres de là, dans le berceau de la famille de mes amis marocains:
Chefchaouen
une grosse ville posée sur le flanc de la montagne du Rif, ville où ne passent ni trains, ni aéronefs, compte tenu du relief montagneux.
Mais où grouille une population des plus sympathiques.
J'étais hébergé dans la maison familiale de mon ami Otman, très agréablement entouré de sa maman et d'une partie de sa famille alors en vacances dans leur ville natale.
Nous avons marché dans les rues et les ruelles de Chefchaouen, sur les flancs de la colline dominant la cité. Le soir, nous avons aussi pris part à certaines fêtes et amusements marocains... Bien entendu, nous nous sommes maintes fois attablés à la terrasse des cafés de Chefchaouen, admirant le paysage nocturne et dévorant des yeux toute l'animation joyeuse, tout en dégustant l'incontournable thé sucré à la menthe verte...
La famille d'Otman m'a fait goûter la cuisine typique, bien sûr.
Quelle joie ce fut ! ! !
Puis nous avons "voyagé" un peu; nous sommes allés à Larache, chez des amis de mes amis, ce qui m'a permis de parler longtemps avec Nourredine, employé de banque très érudit.
Puis direction Marrakech, Rabat, Salé, Casablanca, El Jadida, où nous sommes restés plusieurs jours chez une partie de la famille de mes amis. Nous y avons mangé beaucoup de poissons, El Jadida étant un grand port. Du poisson fameux ! ! !
Jamal nous a promenés dans sa Renault, ce qui m'a donné la possibilité de passer dans des lieux où rarement vont les touristes.
Et j'en ai été très ému. Et je le suis toujours.
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Puis il a bien fallu penser à revenir en France. Je serais bien resté quelques jours de plus, mais pour une raison familiale, je me devais d'être à Roudouallec pour le 22 Août.
J'ai quitté Tanger et le Maroc le coeur gros au matin du 20 Août 2004, en promettant d'y revenir dès que possible.
Je suis extrêmement content de ces 30 jours passés sous le soleil marocain. La famille d'Otman m'a accueilli comme l'un des leurs.
Et c'est peu dire. Partout où je suis passé, dans toutes les maisons où je suis entré, j'ai été accueilli avec un franc et large sourire. Avec le coeur, surtout. Eh bien, si tous les Marocains sont comme ça.......
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Les membres de la famille de mes amis sont des personnes extrêmement discrètes, ce qui explique pourquoi il n'y a pas de photos d'eux ici.
juré en cours d'assises
À cette époque-là, j'étais instituteur à l'école primaire publique de Guiscriff (56). Après 16h30, heure de sortie des élèves, je restais en classe préparer le travail pour le lendemain, et rentrai à Roudouallec vers 18h30.
Un jour, Maman m'annonce que les Gendarmes de Gourin étaient passés à la maison, désirant me rencontrer. "Je n'ai pourtant rien fait de mal!" m'étais-je dit. Ils avaient remis une convocation que Maman m'a remise, pour me rendre dès que possible à la Gendarmerie.
J'y suis allé le lendemain, après l'école. Et voilà que l'on m'apprend que je venais d'être retenu pour être juré à la Cours d'Assises de Vannes. Je ne pouvais pas refuser d'y aller, sauf cas de force majeure. La Cour devait siéger pour une durée de 10 jours, courant décembre, au début des années 90. Hélas, j'ai égaré tous les papiers concernant cet événement de ma vie!
J'étais donc dans l'obligation de signaler cet état de choses à mes supérieurs académiques, pour qu'un remplaçant soit désigné pour me remplacer dans ma classe à Guiscriff, le temps de la session.
Les jurés devaient être présents pour 8h30 le lundi matin. J'étais à l'heure: 1h20 de voiture, de Roudouallec jusqu'au parking du tribunal, situé derrière la Poste centrale de Vannes. Les premiers arrivés attendaient les autres.
Nous étions beaucoup d'appelés, par rapport au nombre relativement faible de jurés devant effectivement siéger: 9. "Il y a du tirage au sort dans l'air!", m'étais-je dit... Je me souviens qu'il y avait à l'époque l'épouse d'un dentiste du Faouët (56), un éleveur de pigeon de la région de Guémené-sur-Scorff, et un jeune monsieur ressemblant beaucoup au comique Thierry Le Luron, avec un manteau pied-de-poule... Pour les autres, j'ai oublié.
Un huissier nous a fait monter à la salle des audiences proprement dit. Un juge, un vrai, est venu nous expliquer comment les choses allaient se dérouler. On nous a remis des papiers disons officiels. Puis l'on nous a demandé de rester assis aux premiers rangs de la salle du tribunal. Le public commençait à entrer, les séances étant publiques, sauf lorsque le huis-clos est prononcé.
Puis ... "la Cour!"
Nous devons tous nous lever un instant, le temps que ces messieurs-dames s'installent à leurs sièges. Puis le président nous invite à nous assoir et explique à la cantonade le déroulement de la journée, la nature de l'affaire qui allait être jugée ce jour-là. Vient alors le tirage au sort des 9 jurés qui seront appelés à siéger dans le box du jury. L'appel individuel de tous les jurés convoqués est fait. Les noms inscrits sur un papier sont introduits dans une urne. Le président tire au sort le premier juré: Jean Dupond, par exemple.
Jean Dupond se lève et se dirige vers le box. Là, deux possibilités:
1) ou bien JD est récusé par l'un ou l'autre des membres de la cour - droit de récuser 5 jurés en tout - La raison de la récusation n'a pas à être rendue publique; le magistrat dit "récusé", et c'est tout. Et alors, JD se rassoit sur son banc dans la salle.
2) ou bien, tout se passe sans anicroche; JD se dirige vers la place qui sera la sienne dans le box des jurés. Et ainsi de suite, jusqu'à compléter le box...
Après quoi le procès peut véritablement commencer.
Les jurés n'ayant pas été tirés au sort, peuvent rester dans la salle assister au procès. Même si le huis-clos est prononcé. Ou rentrer chez eux. Si le procès dure plusieurs jours, au lieu d'un seul, alors ce sont toujours les mêmes jurés qui siègent, sans re-tirage au sort...
Au terme du procès, les jurés et les juges se retirent dans la salle des délibérations. Le président mène les débats. On discute entre nous tous à propos de l'affaire dont on vient de parlementer... Y a-t-il des circonstances atténuantes? Si les jurés votent "oui", alors la peine peut être modifiée un peu. Et si c'est "non", alors le condamné reçoit la peine plein-pot.
On passe en revue les peines possibles, selon la jurisprudence, et surtout selon la loi... Et arrive le moment d'un autre vote: coupable, ou non coupable.
Si "non coupable", alors c'est l'acquittement immédiat et la libération dans l'heure qui suit... Chacun des jurés écrit son intime conviction sur un bulletin de vote spécial, que l'on rassemble ensuite... Alors tombe le verdict. Toutes les voix ont le même poids, la même valeur: le juré A a autant de "poids" que le président du tribunal.
Ces délibérations ont une durée "variable", selon l'évidence ou non des faits. Moi même, j'ai effectivement siégé à 3 reprises: 1 meurtre à Lorient, 1 vol avec effraction et séquestration (saucissonnage!), 1 autre meurtre.
Il y avait aussi dans cette session 2 viols (huis-clos; mais j'ai assisté aux séances), 2 bagarres avec coups mortels. Pour les 2 viols, un des hommes a été acquitté car l'audience a permis de clarifier que la femme était consentante. Quant à l'autre viol, l'homme a été condamné à une lourde peine de prison, tellement les faits étaient odieux. Je ne peux en dire davantage ici, on a prêté serment de silence, et ça reste toujours valable.
Au terme du verdict du dernier procès de cette session d'assises, nous les jurés avons été priés de nous rendre au secrétariat du tribunal, où l'on nous a remis
un chèque d'une certaine somme d'argent représentant les frais de transport et d'hébergement hôtelier (même si on dormait à la maison).
Eh bien c'est moi qui ai reçu le plus gros chèque de tous les jurés, car c'était moi qui habitais le plus loin de Vannes: près de 4500 francs!
Toujours est-il qu'avoir eu cette expérience d'être juré en cour d'assises m'a beaucoup apporté, tant sur le plan de la réflexion que sur celui de la connaissance de la justice et sur celui de la responsabilité.
Je ne l'oublierai jamais.
Un jour, Maman m'annonce que les Gendarmes de Gourin étaient passés à la maison, désirant me rencontrer. "Je n'ai pourtant rien fait de mal!" m'étais-je dit. Ils avaient remis une convocation que Maman m'a remise, pour me rendre dès que possible à la Gendarmerie.
J'y suis allé le lendemain, après l'école. Et voilà que l'on m'apprend que je venais d'être retenu pour être juré à la Cours d'Assises de Vannes. Je ne pouvais pas refuser d'y aller, sauf cas de force majeure. La Cour devait siéger pour une durée de 10 jours, courant décembre, au début des années 90. Hélas, j'ai égaré tous les papiers concernant cet événement de ma vie!
J'étais donc dans l'obligation de signaler cet état de choses à mes supérieurs académiques, pour qu'un remplaçant soit désigné pour me remplacer dans ma classe à Guiscriff, le temps de la session.
Les jurés devaient être présents pour 8h30 le lundi matin. J'étais à l'heure: 1h20 de voiture, de Roudouallec jusqu'au parking du tribunal, situé derrière la Poste centrale de Vannes. Les premiers arrivés attendaient les autres.
Nous étions beaucoup d'appelés, par rapport au nombre relativement faible de jurés devant effectivement siéger: 9. "Il y a du tirage au sort dans l'air!", m'étais-je dit... Je me souviens qu'il y avait à l'époque l'épouse d'un dentiste du Faouët (56), un éleveur de pigeon de la région de Guémené-sur-Scorff, et un jeune monsieur ressemblant beaucoup au comique Thierry Le Luron, avec un manteau pied-de-poule... Pour les autres, j'ai oublié.
Un huissier nous a fait monter à la salle des audiences proprement dit. Un juge, un vrai, est venu nous expliquer comment les choses allaient se dérouler. On nous a remis des papiers disons officiels. Puis l'on nous a demandé de rester assis aux premiers rangs de la salle du tribunal. Le public commençait à entrer, les séances étant publiques, sauf lorsque le huis-clos est prononcé.
Puis ... "la Cour!"
Nous devons tous nous lever un instant, le temps que ces messieurs-dames s'installent à leurs sièges. Puis le président nous invite à nous assoir et explique à la cantonade le déroulement de la journée, la nature de l'affaire qui allait être jugée ce jour-là. Vient alors le tirage au sort des 9 jurés qui seront appelés à siéger dans le box du jury. L'appel individuel de tous les jurés convoqués est fait. Les noms inscrits sur un papier sont introduits dans une urne. Le président tire au sort le premier juré: Jean Dupond, par exemple.
Jean Dupond se lève et se dirige vers le box. Là, deux possibilités:
1) ou bien JD est récusé par l'un ou l'autre des membres de la cour - droit de récuser 5 jurés en tout - La raison de la récusation n'a pas à être rendue publique; le magistrat dit "récusé", et c'est tout. Et alors, JD se rassoit sur son banc dans la salle.
2) ou bien, tout se passe sans anicroche; JD se dirige vers la place qui sera la sienne dans le box des jurés. Et ainsi de suite, jusqu'à compléter le box...
Après quoi le procès peut véritablement commencer.
Les jurés n'ayant pas été tirés au sort, peuvent rester dans la salle assister au procès. Même si le huis-clos est prononcé. Ou rentrer chez eux. Si le procès dure plusieurs jours, au lieu d'un seul, alors ce sont toujours les mêmes jurés qui siègent, sans re-tirage au sort...
Au terme du procès, les jurés et les juges se retirent dans la salle des délibérations. Le président mène les débats. On discute entre nous tous à propos de l'affaire dont on vient de parlementer... Y a-t-il des circonstances atténuantes? Si les jurés votent "oui", alors la peine peut être modifiée un peu. Et si c'est "non", alors le condamné reçoit la peine plein-pot.
On passe en revue les peines possibles, selon la jurisprudence, et surtout selon la loi... Et arrive le moment d'un autre vote: coupable, ou non coupable.
Si "non coupable", alors c'est l'acquittement immédiat et la libération dans l'heure qui suit... Chacun des jurés écrit son intime conviction sur un bulletin de vote spécial, que l'on rassemble ensuite... Alors tombe le verdict. Toutes les voix ont le même poids, la même valeur: le juré A a autant de "poids" que le président du tribunal.
Ces délibérations ont une durée "variable", selon l'évidence ou non des faits. Moi même, j'ai effectivement siégé à 3 reprises: 1 meurtre à Lorient, 1 vol avec effraction et séquestration (saucissonnage!), 1 autre meurtre.
Il y avait aussi dans cette session 2 viols (huis-clos; mais j'ai assisté aux séances), 2 bagarres avec coups mortels. Pour les 2 viols, un des hommes a été acquitté car l'audience a permis de clarifier que la femme était consentante. Quant à l'autre viol, l'homme a été condamné à une lourde peine de prison, tellement les faits étaient odieux. Je ne peux en dire davantage ici, on a prêté serment de silence, et ça reste toujours valable.
Au terme du verdict du dernier procès de cette session d'assises, nous les jurés avons été priés de nous rendre au secrétariat du tribunal, où l'on nous a remis
un chèque d'une certaine somme d'argent représentant les frais de transport et d'hébergement hôtelier (même si on dormait à la maison).
Eh bien c'est moi qui ai reçu le plus gros chèque de tous les jurés, car c'était moi qui habitais le plus loin de Vannes: près de 4500 francs!
Toujours est-il qu'avoir eu cette expérience d'être juré en cour d'assises m'a beaucoup apporté, tant sur le plan de la réflexion que sur celui de la connaissance de la justice et sur celui de la responsabilité.
Je ne l'oublierai jamais.
candidat aux élections municipales de 2008.
L'histoire commence au moment où s'achevait le dernier mandat municipal de mon ami Yves Le Moal, alors Maire de Roudouallec. Yves ne se représentait pas. Une nouvelle liste de gauche était en cours de constitution, une liste de droite aussi. A gauche, on ne disait pas "gauche", mais "républicaine"... A droite, on ne disait pas "droite" mais
"sans étiquette"...
Ce samedi soir-là, Maman et moi regardions du théâtre à la télévision: "le clan des veuves". Soudain, un peu après 22 heures, voilà que nous entendons frapper aux carreaux de la fenêtre de la cuisine... Qui cela peut-il bien être, à une heure pareille? nous sommes-nous dits. Je suis allé ouvrir la porte et oh! surprise!!! C'étaient Rémi Le Moal, agriculteur, et René Scoazec, patron de maçonnerie. En une fraction de seconde, j'avais compris le but de leur visite!
Par politesse, je les ai faits entrer et assoir autour d'une table dans notre ancien bistrot. Maman était seule dans la cuisine à regarder la télévision... René Scoazec n'a pratiquement rien dit, c'était Rémi qui parlait; il m'a dit d'emblée la raison de leur venue: ils constituaient une liste dite sans étiquette (mais compte tenu des personnes prévues dedans, le positionnement "politique" de ladite liste ne faisait aucun doute: à droite.) Rémi me demande de bien vouloir faire partie de cette liste en formation, argumentant qu'ils accueillaient tout le monde, pas de différences "politiques", etc... Je leur ai répondu d'abord que je les remerciais pour leur proposition, pour la confiance qu'ils me faisaient; mais que moi, je me situais sans équivoque possible à gauche, et que je ne souhaitais pas du tout faire partie de leur liste, que si j'avais accepté, c'eut été trahir mes idées personnelles et mes amis "républicains". Non, vraiment, je ne comprenais pas les vraies raisons pour lesquelles ils avaient cru bon de s'adresser à moi... L'entretien a duré un petit quart d'heure; nous nous sommes séparés sans la moindre anicroche.
......................................................................
Cette fois-là, ça a commencé vers la fin Janvier 2008.
J'étais chez moi, rue des ajoncs d'or, à écrire quelque chose sur l'ordinateur, lorsque j'entends sonner à la porte.
Je me lève et ouvre la porte-fenêtre... J'aperçois Louis-Marc Quéré, unique conseiller municipal d'opposition (de gauche) et Jean Riou.
Là encore, je comprends tout de suite!
Je les fais rentrer et nous nous mettons à bavarder... Louis-Marc Quéré me propose alors de faire partie de la liste à coloration de gauche qu'ils étaient en train de former. Contrairement à la situation précédemment évoquée, je me sentais beaucoup plus à l'aise avec LM et Jean. Leur proposition m'intéressait beaucoup, car je n'ai jamais siégé comme conseiller municipal et que par curiosité intellectuelle, cela m'aurait intéressé. Je disais à mes amis qu'en cas d'élection, j'aurais fait ce que je pense savoir faire le mieux: écrire. Toutefois, je leur ai demandé plusieurs jours de réflexion.
Et quelques jours après, j'ai dit "oui" à LM.
Sur 15 personnes maximum qu'une commune comme Roudouallec peut aligner sur une liste électorale, nous n'avons pu convaincre que 13.
Moi-même j'ai pris contact avec d'autres candidats potentiels, en vain.
Nous sommes partis "au combat" pacifique à 13...
Nous nous réunissions le soir chez Jean Riou, pour établir clairement notre programme et notre stratégie. C'était moi le secrétaire des séances. Certains avaient plus d'idées que d'autres.
Mars 2008, on vote...
Pas de chance pour nous... Aucun élu!!! LM Quéré n'est même pas réélu. Si bien qu'il n'y a aucune "opposition" au sein de l'actuel conseil municipal de Roudouallec, plus proche des idées de droite que de celles de gauche, ceci dit sans rancoeur. Les électrices et les électeurs en avaient décidés ainsi pour six années.
>>> mes commentaires:
Après ces élections municipales du dimanche 9 mars 2008, je ne peux me retenir de dire que je suis profondément déçu. Profondément déçu! Car beaucoup de personnes rencontrées lors de la campagne électorale me disaient fort qu'ils y avaient des "bons" des deux côtés, à gauche comme à droite, et qu'il fallait que ces "bons" travaillent ensemble pour notre commune...
Résultat: la droite gagne, la gauche perd.
Ce qui montre bien qu'il y a hélas une grande différence entre ce que les gens disent quand ils sont en face de vous, et ce qu'ils font réellement une fois qu'on a le dos tourné. Double langage... Voire mensonges.
Derrière de larges sourires se cachent des intentions assassines.
Oui! Je pensais vraiment que nous en aurions placé quelques uns, tout de même, au nouveau conseil municipal. Mais non, rien!
Tant pis, puisque c'est la démocratie locale qui en a décidé ainsi.
"sans étiquette"...
Ce samedi soir-là, Maman et moi regardions du théâtre à la télévision: "le clan des veuves". Soudain, un peu après 22 heures, voilà que nous entendons frapper aux carreaux de la fenêtre de la cuisine... Qui cela peut-il bien être, à une heure pareille? nous sommes-nous dits. Je suis allé ouvrir la porte et oh! surprise!!! C'étaient Rémi Le Moal, agriculteur, et René Scoazec, patron de maçonnerie. En une fraction de seconde, j'avais compris le but de leur visite!
Par politesse, je les ai faits entrer et assoir autour d'une table dans notre ancien bistrot. Maman était seule dans la cuisine à regarder la télévision... René Scoazec n'a pratiquement rien dit, c'était Rémi qui parlait; il m'a dit d'emblée la raison de leur venue: ils constituaient une liste dite sans étiquette (mais compte tenu des personnes prévues dedans, le positionnement "politique" de ladite liste ne faisait aucun doute: à droite.) Rémi me demande de bien vouloir faire partie de cette liste en formation, argumentant qu'ils accueillaient tout le monde, pas de différences "politiques", etc... Je leur ai répondu d'abord que je les remerciais pour leur proposition, pour la confiance qu'ils me faisaient; mais que moi, je me situais sans équivoque possible à gauche, et que je ne souhaitais pas du tout faire partie de leur liste, que si j'avais accepté, c'eut été trahir mes idées personnelles et mes amis "républicains". Non, vraiment, je ne comprenais pas les vraies raisons pour lesquelles ils avaient cru bon de s'adresser à moi... L'entretien a duré un petit quart d'heure; nous nous sommes séparés sans la moindre anicroche.
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Cette fois-là, ça a commencé vers la fin Janvier 2008.
J'étais chez moi, rue des ajoncs d'or, à écrire quelque chose sur l'ordinateur, lorsque j'entends sonner à la porte.
Je me lève et ouvre la porte-fenêtre... J'aperçois Louis-Marc Quéré, unique conseiller municipal d'opposition (de gauche) et Jean Riou.
Là encore, je comprends tout de suite!
Je les fais rentrer et nous nous mettons à bavarder... Louis-Marc Quéré me propose alors de faire partie de la liste à coloration de gauche qu'ils étaient en train de former. Contrairement à la situation précédemment évoquée, je me sentais beaucoup plus à l'aise avec LM et Jean. Leur proposition m'intéressait beaucoup, car je n'ai jamais siégé comme conseiller municipal et que par curiosité intellectuelle, cela m'aurait intéressé. Je disais à mes amis qu'en cas d'élection, j'aurais fait ce que je pense savoir faire le mieux: écrire. Toutefois, je leur ai demandé plusieurs jours de réflexion.
Et quelques jours après, j'ai dit "oui" à LM.
Sur 15 personnes maximum qu'une commune comme Roudouallec peut aligner sur une liste électorale, nous n'avons pu convaincre que 13.
Moi-même j'ai pris contact avec d'autres candidats potentiels, en vain.
Nous sommes partis "au combat" pacifique à 13...
Nous nous réunissions le soir chez Jean Riou, pour établir clairement notre programme et notre stratégie. C'était moi le secrétaire des séances. Certains avaient plus d'idées que d'autres.
Mars 2008, on vote...
Pas de chance pour nous... Aucun élu!!! LM Quéré n'est même pas réélu. Si bien qu'il n'y a aucune "opposition" au sein de l'actuel conseil municipal de Roudouallec, plus proche des idées de droite que de celles de gauche, ceci dit sans rancoeur. Les électrices et les électeurs en avaient décidés ainsi pour six années.
>>> mes commentaires:
Après ces élections municipales du dimanche 9 mars 2008, je ne peux me retenir de dire que je suis profondément déçu. Profondément déçu! Car beaucoup de personnes rencontrées lors de la campagne électorale me disaient fort qu'ils y avaient des "bons" des deux côtés, à gauche comme à droite, et qu'il fallait que ces "bons" travaillent ensemble pour notre commune...
Résultat: la droite gagne, la gauche perd.
Ce qui montre bien qu'il y a hélas une grande différence entre ce que les gens disent quand ils sont en face de vous, et ce qu'ils font réellement une fois qu'on a le dos tourné. Double langage... Voire mensonges.
Derrière de larges sourires se cachent des intentions assassines.
Oui! Je pensais vraiment que nous en aurions placé quelques uns, tout de même, au nouveau conseil municipal. Mais non, rien!
Tant pis, puisque c'est la démocratie locale qui en a décidé ainsi.
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France: 1 Maroc: 3
Younès, Otman, JB, Issam. |
Ils sont venus faire un tour à Roudouallec le samedi 24 octobre 2009, dans l'après-midi: Otman, Issam (le chauffeur!) et Younès. Otman se trouvant dans la région parisienne depuis plusieurs mois, s'est vu proposer ce retour au Pays Breton par son compatriote Issam (pays: Maroc, ET même ville: Chefchaouen). Bien entendu, il a dit "d'accord" tout de suite. J'ai 2 lits à 1 place dans ma chambre d'amis: pas de problème pour héberger les 2 prévus au départ: Otman et Issam. L'amitié marocaine aidant, Younès est venu aussi. Mais il m'était techniquement impossible de l'héberger dignement: pas de lit supplémentaire, pas de canapé convertible... Si bien que Issam et Younès ont dormi dans une Chambre d'Hôtes, après Coray (29). Otman a dormi chez moi.
Nous avons visité la vieille ville de Quimper et bu une boisson chaude dans un bar, Place de la Mairie. Puis nous sommes revenus chez moi à Roudouallec, où nous avons bien mangé... J'avais cuisiné de la viande HALLAL. Après, nous avons bavardé et regardé un peu la télé. Après quoi, Issam et Younès se sont rendus à leur chambre d'hôte pour se coucher. Même chose chez moi.
Le lendemain matin, Issam et Younès sont arrivés à la maison... Au repas de midi: poulet hallal rôti, frites, et dessert. Petite promenade, photos, et déjà le départ!!! C'est que la route n'est pas courte, pour rejoindre la région parisienne, surtout quand on part de Roudouallec vers 15h!!! Ce qui fait que leur séjour ici n'a duré que 25 heures...
Mais ils ont eu autant de plaisir à venir ici, que moi j'en ai eu de les voir.
Bien entendu, ils vont revenir! Aux beaux jours.
Nous avons visité la vieille ville de Quimper et bu une boisson chaude dans un bar, Place de la Mairie. Puis nous sommes revenus chez moi à Roudouallec, où nous avons bien mangé... J'avais cuisiné de la viande HALLAL. Après, nous avons bavardé et regardé un peu la télé. Après quoi, Issam et Younès se sont rendus à leur chambre d'hôte pour se coucher. Même chose chez moi.
Le lendemain matin, Issam et Younès sont arrivés à la maison... Au repas de midi: poulet hallal rôti, frites, et dessert. Petite promenade, photos, et déjà le départ!!! C'est que la route n'est pas courte, pour rejoindre la région parisienne, surtout quand on part de Roudouallec vers 15h!!! Ce qui fait que leur séjour ici n'a duré que 25 heures...
Mais ils ont eu autant de plaisir à venir ici, que moi j'en ai eu de les voir.
Bien entendu, ils vont revenir! Aux beaux jours.
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J'ai ètè en Tunisie, faire une thalasso avec des collégues,
Nous n'avions pas beaucoup de temps pour visiter.
La période n'ètait pas propice,début Mai il ne faisait pas très
beau,la mer ètait bonne quand même !