Jamet - Kervran - Le Bras - Bleuzen
beauté et tendresse
Ces photos que vous pouvez regarder ici, me font sincèrement et particulièrement chaud au coeur car elles représentent des personnes que j'ai aimées, et le mot est faible! C'était un temps que je qualifie de beau et de bon. N'en déplaise à celles et ceux qui ne jurent que par l'avenir, le futur.
J'ai le sentiment sérieux que ces photos sont quelques images d'un film qui s'est momentanément arrêté puisqu'on le regarde; puis qui va se remettre en marche aussitôt qu'on aura le dos tourné.
J'ai l'impression que les personnes des photos sont encore vivantes quelque part. C'est pourquoi J'AI SI HÂTE D'ENTRER ENFIN DANS CES PHOTOS.
Et ainsi pouvoir retrouver enfin celles et ceux qui y figurent.
Pour toujours.
PS: La photo (et seulement celle-là) sur laquelle on voit Maman assise sur une chaise et tenant une bouteille de chouchenn à la main, a été réalisée par mon ami Rolland Bouëxel, facteur à Le Faouët (56). L'autre photo, où l'on voit Henri Bizien et Maman au bistrot, a été prise par Marylène Kerneur (Marie Bordier - Louis Kerneur, instituteur).
photo 1:
- Marie-Françoise Kervran (ma future Maman)
- Nenenn, ma grand-mère maternelle
- Marianne Kervran enfant
- Mèmère, mon arrière-grand-mère maternelle (de Frostou)
- Anne-Marie Kervran
photo 2:
- un ouvrier de mon père et son "vélo-moteur" bricolé...
- Papa et "sa" moto où est Robert
- Marcel tout petit
- Maman est "sérieuse"...
photo 3:
- Maman dans son élément!!!
et ses fidèles amis-clients: Joël Hascoët, Henri Le Gall, Hervé Le Goff, et, attablé, un gars de Scaër.
photo 4:
- Henri Bizien, ancien boucher à Leuhan (29), qui "tuait" et découpait veaux, génisses et cochons dans les fermes...
- et ma chère Maman.
photo 5:
- Parrain Koz, mon grand-père maternel
- Tante Perrine, soeur de mon grand-père maternel
- une dame (?): je crois que c'est une fille à Tante Perrine
car elle lui ressemble tant!
- Nenenn, ma grand-mère maternelle.
La photo a été prise par le mari de la "dame", qui avait aussi une CAMéRA!!! Donc, ils ont certainement pris des films de ma famille!!!!! Ah, je donnerais cher pour voir tout ça!!!!!!!
J'ai le sentiment sérieux que ces photos sont quelques images d'un film qui s'est momentanément arrêté puisqu'on le regarde; puis qui va se remettre en marche aussitôt qu'on aura le dos tourné.
J'ai l'impression que les personnes des photos sont encore vivantes quelque part. C'est pourquoi J'AI SI HÂTE D'ENTRER ENFIN DANS CES PHOTOS.
Et ainsi pouvoir retrouver enfin celles et ceux qui y figurent.
Pour toujours.
PS: La photo (et seulement celle-là) sur laquelle on voit Maman assise sur une chaise et tenant une bouteille de chouchenn à la main, a été réalisée par mon ami Rolland Bouëxel, facteur à Le Faouët (56). L'autre photo, où l'on voit Henri Bizien et Maman au bistrot, a été prise par Marylène Kerneur (Marie Bordier - Louis Kerneur, instituteur).
photo 1:
- Marie-Françoise Kervran (ma future Maman)
- Nenenn, ma grand-mère maternelle
- Marianne Kervran enfant
- Mèmère, mon arrière-grand-mère maternelle (de Frostou)
- Anne-Marie Kervran
photo 2:
- un ouvrier de mon père et son "vélo-moteur" bricolé...
- Papa et "sa" moto où est Robert
- Marcel tout petit
- Maman est "sérieuse"...
photo 3:
- Maman dans son élément!!!
et ses fidèles amis-clients: Joël Hascoët, Henri Le Gall, Hervé Le Goff, et, attablé, un gars de Scaër.
photo 4:
- Henri Bizien, ancien boucher à Leuhan (29), qui "tuait" et découpait veaux, génisses et cochons dans les fermes...
- et ma chère Maman.
photo 5:
- Parrain Koz, mon grand-père maternel
- Tante Perrine, soeur de mon grand-père maternel
- une dame (?): je crois que c'est une fille à Tante Perrine
car elle lui ressemble tant!
- Nenenn, ma grand-mère maternelle.
La photo a été prise par le mari de la "dame", qui avait aussi une CAMéRA!!! Donc, ils ont certainement pris des films de ma famille!!!!! Ah, je donnerais cher pour voir tout ça!!!!!!!
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quelques jolis couples
PHOTO 1 |
C'est surtout en observant des photos de noces, de groupes, que l'on a la possibilité de bien voir côte à côte le "mari" et la "femme", Monsieur et Madame X... , posant plutôt sagement, souvent sans le moindre sourire, pour la postérité en tant qu'invités au dit mariage.
L'idée m'est donc venue d'extraire des couples anciens de ma famille, dans la mesure où il était techniquement possible d'agrandir ces extraits photographiques, sans trop abîmer les visages.
De les voir ou revoir l'un à côté de l'autre, je dirai franchement que cela génère en moi beaucoup beaucoup d'émotion et de tendresse. Je regrette énormément d'avoir été si jeune aux moments où ces photos ont été prises; et parfois même, je n'étais pas encore né.
Je n'avais évidemment pas alors l'idée que je me trouvais si près de personnes que j'aurais tant aimées de nos jours.
photo 1: Monsieur et Madame Yves Kervran
- mon grand-père maternel Yves Kervran et son épouse Marie-Anne Jamet, ma grand-mère maternelle, lors du mariage de leur troisième fille Marianne avec Laurent Labbé à Tourc'h.
photo 2: Monsieur et Madame Jean Cozic
- le mariage de ma Tante Marie Kervran avec Jean Cozic (de Guiscriff), dans notre bistrot - salle de danse à Roudouallec.
Mon oncle était gradé dans la Gendarmerie.
photo 3: Monsieur et Madame Joseph Bleuzen
et leurs 2 premiers garçons: Pierre avec sa Maman, et Marcel près de son père... Photo prise lors du mariage de Tante Marie (soeur de Maman) avec Jean Cozic. photo prise devant la forge de mon père.
photo 4: Monsieur et Madame Laurent Labbé
et leur fille Jeannine, ma cousine.
- photo prise lors du mariage de mon frère Marcel avec Anna, en 1952, devant notre bistrot à Roudouallec.
Tante Marianne décèdera quelques mois plus tard.
photo 5: Papa et Maman
lors du mariage de la "petite" soeur de Maman, Tante Marianne, à Tourc'h.
L'idée m'est donc venue d'extraire des couples anciens de ma famille, dans la mesure où il était techniquement possible d'agrandir ces extraits photographiques, sans trop abîmer les visages.
De les voir ou revoir l'un à côté de l'autre, je dirai franchement que cela génère en moi beaucoup beaucoup d'émotion et de tendresse. Je regrette énormément d'avoir été si jeune aux moments où ces photos ont été prises; et parfois même, je n'étais pas encore né.
Je n'avais évidemment pas alors l'idée que je me trouvais si près de personnes que j'aurais tant aimées de nos jours.
photo 1: Monsieur et Madame Yves Kervran
- mon grand-père maternel Yves Kervran et son épouse Marie-Anne Jamet, ma grand-mère maternelle, lors du mariage de leur troisième fille Marianne avec Laurent Labbé à Tourc'h.
photo 2: Monsieur et Madame Jean Cozic
- le mariage de ma Tante Marie Kervran avec Jean Cozic (de Guiscriff), dans notre bistrot - salle de danse à Roudouallec.
Mon oncle était gradé dans la Gendarmerie.
photo 3: Monsieur et Madame Joseph Bleuzen
et leurs 2 premiers garçons: Pierre avec sa Maman, et Marcel près de son père... Photo prise lors du mariage de Tante Marie (soeur de Maman) avec Jean Cozic. photo prise devant la forge de mon père.
photo 4: Monsieur et Madame Laurent Labbé
et leur fille Jeannine, ma cousine.
- photo prise lors du mariage de mon frère Marcel avec Anna, en 1952, devant notre bistrot à Roudouallec.
Tante Marianne décèdera quelques mois plus tard.
photo 5: Papa et Maman
lors du mariage de la "petite" soeur de Maman, Tante Marianne, à Tourc'h.
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les coiffes bretonnes familiales (1)
photo 1 |
Avant la Révolution Française de 1789, le costume était plus social que régional. Les lois somptuaires énuméraient les tissus réservés aux uns et interdits aux autres. Les nobles avaient le droit de porter des vêtements de soie, de draps fins et de quelques autres tissus de qualité. Les paysans devaient se contenter des étoffes grossières, filées et tissées à la ferme ou au village à partir de leur lin, de leur chanvre, de la laine de leurs moutons.
Après la Révolution, les lois somptuaires ayant été abolies, chacun pouvait en toute liberté s'habiller à sa guise, selon ses moyens. C'est à partir de 1830 à peu près que l'on vit apparaître les vêtements qui deviendront, au cours du XIXème siècle, les costumes régionaux.
Gourin, la ville d'à côté (de Roudouallec - 9km), a été une grande paroisse, avec deux trêves: Roudouallec et Le Saint. Rattachée au Morbihan en 1790, elle forme une enclave cornouaillaise en domaine vannetais. Elle subit aussi l'influence de Carhaix au nord, et de celles de Scaër et Le Faouët au sud. Si bien que les femmes portent, avec quelques variantes toutesfois, un costume qui ressemble à ceux de Spézet, Chateauneuf du Faou, Carhaix.
........................................................................................................
photo 1:
- Nenenn, ma grand-mère maternelle, et sa mère, mon arrière-grand-mère maternelle par conséquent.
photo 2:
- de charmantes Bretonnes participant à la noce de ma tante Marie Kervran avec le guiscrivite Jean Cozic (noce à Roudouallec).
photo 3:
- deux autres Bretonnes bien "coiffées", à la même noce.
La dame portant la coiffe de laquelle pendent deux rubans, est la maman du marié; donc, la belle-mère de ma tante Marie.
photo 4:
- ma petite tante Marianne, dans son superbe costume breton d'enfant, elle-aussi au mariage de sa grande soeur!
Après la Révolution, les lois somptuaires ayant été abolies, chacun pouvait en toute liberté s'habiller à sa guise, selon ses moyens. C'est à partir de 1830 à peu près que l'on vit apparaître les vêtements qui deviendront, au cours du XIXème siècle, les costumes régionaux.
Gourin, la ville d'à côté (de Roudouallec - 9km), a été une grande paroisse, avec deux trêves: Roudouallec et Le Saint. Rattachée au Morbihan en 1790, elle forme une enclave cornouaillaise en domaine vannetais. Elle subit aussi l'influence de Carhaix au nord, et de celles de Scaër et Le Faouët au sud. Si bien que les femmes portent, avec quelques variantes toutesfois, un costume qui ressemble à ceux de Spézet, Chateauneuf du Faou, Carhaix.
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photo 1:
- Nenenn, ma grand-mère maternelle, et sa mère, mon arrière-grand-mère maternelle par conséquent.
photo 2:
- de charmantes Bretonnes participant à la noce de ma tante Marie Kervran avec le guiscrivite Jean Cozic (noce à Roudouallec).
photo 3:
- deux autres Bretonnes bien "coiffées", à la même noce.
La dame portant la coiffe de laquelle pendent deux rubans, est la maman du marié; donc, la belle-mère de ma tante Marie.
photo 4:
- ma petite tante Marianne, dans son superbe costume breton d'enfant, elle-aussi au mariage de sa grande soeur!
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les coiffes bretonnes familiales (2)
Les dames dont il est question ici vivaient dans des milieux très modestes et très humbles. Toutefois, lors de grandes occasions: des noces, des réjouissances particulières, dans la mesure de leurs moyens financiers, les dames s'habillaient et se coiffaient le plus joliement possible, par devoir et par respect des autres.
photo 1:
- Anne-Marie Kervran, soeur de Maman, devient Madame Jean Cozic!
C'est le jour des noces. Et ma tante Marie porte une magnifique robe de mariée: le costume breton. Le bandeau blanc partant du haut du tablier et allant vers le bas, est signe de virginité.
(photo prise à Roudouallec, 56).
photo 2:
- ma chère Maman en Mai 1924, lors de la naissance de son 1er garçon.
Maman porte sa coiffe "de tous les jours" (Roudouallec).
photo 3:
- Maman marie son 2ème garçon Marcel, à Roudouallec (56).
C'est la rayonnante coiffe des grandes occasions joyeuses.
photo 4:
- Maman et sa maman Nenenn, à Locminé (56), lors du mariage de ma cousine Jeannine Cozic (Tante Marie Kervran / Jean Cozic).
On avait ressorti les coiffes des grands jours.
photo 1:
- Anne-Marie Kervran, soeur de Maman, devient Madame Jean Cozic!
C'est le jour des noces. Et ma tante Marie porte une magnifique robe de mariée: le costume breton. Le bandeau blanc partant du haut du tablier et allant vers le bas, est signe de virginité.
(photo prise à Roudouallec, 56).
photo 2:
- ma chère Maman en Mai 1924, lors de la naissance de son 1er garçon.
Maman porte sa coiffe "de tous les jours" (Roudouallec).
photo 3:
- Maman marie son 2ème garçon Marcel, à Roudouallec (56).
C'est la rayonnante coiffe des grandes occasions joyeuses.
photo 4:
- Maman et sa maman Nenenn, à Locminé (56), lors du mariage de ma cousine Jeannine Cozic (Tante Marie Kervran / Jean Cozic).
On avait ressorti les coiffes des grands jours.
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le 14 à roudouallec...
Dans les années 50, Papa (maréchal ferrant, cycles et machines agricoles) et Maman (café et quincaillerie) avaient fait installer le téléphone à la maison. C'était plus facile comme ça, pour les commandes et le "suivi" de ces commandes.
Ce téléphone était EXACTEMENT comme celui que l'on voit sur la photo. C'était un téléphone dit mural; il était fixé sur une cloison de planches, à l'étage de nos chambres, en haut de l'escalier; ce qui donnait un aspect de discrétion aux conversations.
A cette époque-là, le téléphone automatique n'était pas arrivé à Roudouallec.
Chez nous, c'était le 14. On devait décrocher le combiné, l'appliquer sur une oreille, actionner deux ou trois fois le petit poussoir en métal avec le pouce et attendre qu'une dame travaillant au "central" téléphonique de Le Faouët (56) nous parle. C'était à peu près comme ceci:
- "Allo! Allo! Je voudrais le 116 à Coray Finistère, pour le 14 à Roudouallec Morbihan, s'il vous plaît. Avec I.D.
- Une minute, s'il vous plaît; je vous le passe."
.........................................
Et on conversait...
.........................................
I.D. ça veut dire qu'une fois la conversation finie et qu'on avait raccroché, la dame nous rappelait pour nous donner le prix de la communication.
..........................................
Notre téléphone à nous fonctionnait beaucoup. Les gens préféraient venir téléphoner chez nous plutôt que d'aller à La Poste, par exemple, car chez nous, ils étaient beaucoup plus à l'aise, moins gênés...
Notre regretté compatriote Soaïk Gestin, agriculteur de son état et agent d'assurances au bourg, dont la maison était à une vingtaine de mètres de la nôtre, n'avait pas encore de téléphone chez lui ... si bien qu'il venait
"tout le temps" chez nous! On l'appelait chez nous, donc, et Maman me disait:
" Va dire à Soaïk qu'on le demande au téléphone!"
Et Soaïk venait, quand il n'était pas dans son champ ou autour de ses bêtes.
..............................
Oui, les gens préféraient bien mieux venir téléphoner chez nous!
Mais à la fin, on en a eu marre!!! Et mes parents ont fait retirer le téléphone.
Oh, on ne s'en est pas plus mal portés!
Et puis, lorsque le téléphone automatique à cadran circulaire est arrivé à Roudouallec, eh bien on s'y est remis.
Ce téléphone était EXACTEMENT comme celui que l'on voit sur la photo. C'était un téléphone dit mural; il était fixé sur une cloison de planches, à l'étage de nos chambres, en haut de l'escalier; ce qui donnait un aspect de discrétion aux conversations.
A cette époque-là, le téléphone automatique n'était pas arrivé à Roudouallec.
Chez nous, c'était le 14. On devait décrocher le combiné, l'appliquer sur une oreille, actionner deux ou trois fois le petit poussoir en métal avec le pouce et attendre qu'une dame travaillant au "central" téléphonique de Le Faouët (56) nous parle. C'était à peu près comme ceci:
- "Allo! Allo! Je voudrais le 116 à Coray Finistère, pour le 14 à Roudouallec Morbihan, s'il vous plaît. Avec I.D.
- Une minute, s'il vous plaît; je vous le passe."
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Et on conversait...
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I.D. ça veut dire qu'une fois la conversation finie et qu'on avait raccroché, la dame nous rappelait pour nous donner le prix de la communication.
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Notre téléphone à nous fonctionnait beaucoup. Les gens préféraient venir téléphoner chez nous plutôt que d'aller à La Poste, par exemple, car chez nous, ils étaient beaucoup plus à l'aise, moins gênés...
Notre regretté compatriote Soaïk Gestin, agriculteur de son état et agent d'assurances au bourg, dont la maison était à une vingtaine de mètres de la nôtre, n'avait pas encore de téléphone chez lui ... si bien qu'il venait
"tout le temps" chez nous! On l'appelait chez nous, donc, et Maman me disait:
" Va dire à Soaïk qu'on le demande au téléphone!"
Et Soaïk venait, quand il n'était pas dans son champ ou autour de ses bêtes.
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Oui, les gens préféraient bien mieux venir téléphoner chez nous!
Mais à la fin, on en a eu marre!!! Et mes parents ont fait retirer le téléphone.
Oh, on ne s'en est pas plus mal portés!
Et puis, lorsque le téléphone automatique à cadran circulaire est arrivé à Roudouallec, eh bien on s'y est remis.
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