Jamet - Kervran - Le Bras - Bleuzen
la Juva 4 de Papa . . .
Non, non ! Il n'y a pas de faute d'orthographe: le "u" de Juva n'a pas pris la place du "a" de java... Comme beaucoup de personnes le savent sans doute, la Juva était le nom d'une voiture Renault des années 50, comme on peut le voir sur les photos. Mon père en avait acheté une toute neuve durant ces années-là,
une toute grise.
Bon nombre de personnes, parmi celles qui ont de la mémoire ou des connaissances, personnes croisées sur les routes, ne se souviennent QUE de la Juva "utilitaire". Mais cette petite Renault a aussi existé sous la forme de transport de passagers, en berline et en coach.
La première Juva Quatre a été fabriquée au début de l'année 1937, c'est-à-dire en plein durant la période du Front Populaire (1936 - 1938).
Et la toute dernière,
une "Dauphinoise", est sortie de la chaîne de montage des usines de Flins
le 1er Mars 1960. Mon père en avait acheté une toute neuve, donc, chez un garagiste que nous connaissions bien, Monsieur Le Doeuff, un peu plus loin de Croas-Minez-Briz, après Coray. Je me souviens fort bien du soir où nous étions allés en "prendre possession" dans la 4CV de mon frère Robert,
qui nous y avait conduits. Là, on était tous montés dans "notre" Juva quand Papa s'est mis à la conduire pour des essais aux alentours du garage Le Doeuff.
Il faisait nuit, les phares étaient bien sûr allumés, tout s'est bien passé.
Nous avions ramenés le garagiste chez lui; Robert avait repris le volant de sa 4CV; Papa avait pris le volant de "sa" Juva, moi à côté...
Notre Juva 4 était exactement comme la jolie petite grise de la photo.
C'était une Juva 4 fourgonnette "service" 1952 / 1960:
- pas de baguette sur le capot
- pas d'enjoliveurs de roues
- pare-chocs très rudimentaires
(pour ne pas dire inexistants)
- entourages des phares peints
- absence de volets d'aération
- 3 vitesses au levier
(+ la marche-arrière)
Mais peu importait ! L'essentiel n'était pas dans un éventuel bling-bling! L'essentiel était que notre Juva 4 roulait très bien et nous a apporté tout ce qu'on en attendait. D'autres personnes en avaient une aussi, à Roudouallec: par exemple, Loëz Caurant et Marie Péron...
Papa a gardé longtemps la Juva 4. Mais hélas, je ne me souviens pas du tout de ce qu'il en est advenu à la "fin" ! Par la suite, nous avons eu, d'occasion: une Traction avant noire, une Traction avant grise, une Ami 6
(des marques Citroën)...
Mais dans mon coeur, celle qui demeurera toujours,
c'est assurément la Juva 4 grise.
..............................................................
Eh bien, mon neveu Alain, qui pourtant n'était pas vraiment né à ce moment-là, mais visiblement informé par son père, mon regretté frère Robert, Alain qui est bien parti pour être la relève de la Mémoire et des Souvenirs Bleuzen de notre famille, m'informe de ce qui suit:
" La Juva a dormi longtemps dans ce garage recouvert de tôles ondulées, rouillées, ancienne crèche, que nous avions un peu plus bas que notre bistrot, mais de l'autre côté de la route, avec les vieilles motos Terrot.
Puis au fil des jours, tout cela est parti aux "ordures", qui se trouvaient alors derrière chez Magritt Bac'h - Morvan, à Kerrouse.
Mon neveu Jean-Yves, disparu le 22 avril 2008, et son frère Jojo, de Kermatret, avaient réussi à redémarrer notre Juva!!!
Mais hélas, depuis tout ce temps, la malheureuse Juva de Papa repose en pièces détachées à cette ancienne décharge municipale
aujourd'hui rendue à la Nature."
une toute grise.
Bon nombre de personnes, parmi celles qui ont de la mémoire ou des connaissances, personnes croisées sur les routes, ne se souviennent QUE de la Juva "utilitaire". Mais cette petite Renault a aussi existé sous la forme de transport de passagers, en berline et en coach.
La première Juva Quatre a été fabriquée au début de l'année 1937, c'est-à-dire en plein durant la période du Front Populaire (1936 - 1938).
Et la toute dernière,
une "Dauphinoise", est sortie de la chaîne de montage des usines de Flins
le 1er Mars 1960. Mon père en avait acheté une toute neuve, donc, chez un garagiste que nous connaissions bien, Monsieur Le Doeuff, un peu plus loin de Croas-Minez-Briz, après Coray. Je me souviens fort bien du soir où nous étions allés en "prendre possession" dans la 4CV de mon frère Robert,
qui nous y avait conduits. Là, on était tous montés dans "notre" Juva quand Papa s'est mis à la conduire pour des essais aux alentours du garage Le Doeuff.
Il faisait nuit, les phares étaient bien sûr allumés, tout s'est bien passé.
Nous avions ramenés le garagiste chez lui; Robert avait repris le volant de sa 4CV; Papa avait pris le volant de "sa" Juva, moi à côté...
Notre Juva 4 était exactement comme la jolie petite grise de la photo.
C'était une Juva 4 fourgonnette "service" 1952 / 1960:
- pas de baguette sur le capot
- pas d'enjoliveurs de roues
- pare-chocs très rudimentaires
(pour ne pas dire inexistants)
- entourages des phares peints
- absence de volets d'aération
- 3 vitesses au levier
(+ la marche-arrière)
Mais peu importait ! L'essentiel n'était pas dans un éventuel bling-bling! L'essentiel était que notre Juva 4 roulait très bien et nous a apporté tout ce qu'on en attendait. D'autres personnes en avaient une aussi, à Roudouallec: par exemple, Loëz Caurant et Marie Péron...
Papa a gardé longtemps la Juva 4. Mais hélas, je ne me souviens pas du tout de ce qu'il en est advenu à la "fin" ! Par la suite, nous avons eu, d'occasion: une Traction avant noire, une Traction avant grise, une Ami 6
(des marques Citroën)...
Mais dans mon coeur, celle qui demeurera toujours,
c'est assurément la Juva 4 grise.
..............................................................
Eh bien, mon neveu Alain, qui pourtant n'était pas vraiment né à ce moment-là, mais visiblement informé par son père, mon regretté frère Robert, Alain qui est bien parti pour être la relève de la Mémoire et des Souvenirs Bleuzen de notre famille, m'informe de ce qui suit:
" La Juva a dormi longtemps dans ce garage recouvert de tôles ondulées, rouillées, ancienne crèche, que nous avions un peu plus bas que notre bistrot, mais de l'autre côté de la route, avec les vieilles motos Terrot.
Puis au fil des jours, tout cela est parti aux "ordures", qui se trouvaient alors derrière chez Magritt Bac'h - Morvan, à Kerrouse.
Mon neveu Jean-Yves, disparu le 22 avril 2008, et son frère Jojo, de Kermatret, avaient réussi à redémarrer notre Juva!!!
Mais hélas, depuis tout ce temps, la malheureuse Juva de Papa repose en pièces détachées à cette ancienne décharge municipale
aujourd'hui rendue à la Nature."
- Commentaires textes : Écrire
dans un très beau livre
pages 32 et 33. |
Si! Si! C'est bien vrai: Maman et Papa sont dans un très joli livre! Et en plus, on peut également découvrir d'autres photos de quelques membres de la famille et de proches personnes que nous aimions.
titre du livre: COSTUMES DE BRETAGNE
l'esprit d'un peuple
auteurs: Joseph Jigourel et Yanna Fournier
éditeur: Editions "Le Télégramme"
date de parution: 2000
format: 30 cm X 21,50 cm
L'on y voit:
- page 27: la jeune fille de 1914 est ma tante Anna Bleuzen, qui avait eu 17 ans en cette terrible année 1914.
- page 28: Le Saint (56) 1941; c'est Annick Robin-Baron, le soeur de ma belle-soeur Lisette, épouse de mon frère Pierre.
- page 28: les 4 dames de Roudouallec en 1920 (pas sur que ce soit l'année exacte...?), de gauche à droite: les 2 soeurs Kerhervé - ma tante Marie Bleuzen-Dateo - ma tante Marie Kervran-Cozic.
- page 28: les deux jeunes mariés de Roudouallec en 1923, ce sont Joseph Bleuzen et Marie-Françoise Kervran, qui allaient devenir mes parents!!!
Papa avait 22 ans et demi; et Maman, 16 ans et demi.
- page 33: Le Saint (1917); il s'agit des parents de ma belle-soeur
Lisette Robin-Bleuzen.
........................................................................
Mon frère Pierre avait été contacté par l'un des auteurs (qu'il connait) Joseph Jigourel, ancien inspecteur de l'éducation nationale, qui écrivait un livre sur les costumes de Bretagne. Il lui avait demandé s'il n'aurait pas quelques photos anciennes sur lesquelles on pouvait voir de vieux costumes bretons ainsi que de vieilles coiffes bretonnes.
Mon frère, qui a quelques boîtes à chaussures remplies de photos plutôt anciennes, s'est fait un plaisir de les lui prêter. La suite, eh bien, vous pouvez la voir ici, et peut-être l'avoir, la posséder, si bon vous semble, en achetant un exemplaire de ce livre de belle qualité.
Je suis fier, dans le bon sens du terme, que la photo de noce de mes parents
se trouve dans un si joli livre sur la Bretagne.
titre du livre: COSTUMES DE BRETAGNE
l'esprit d'un peuple
auteurs: Joseph Jigourel et Yanna Fournier
éditeur: Editions "Le Télégramme"
date de parution: 2000
format: 30 cm X 21,50 cm
L'on y voit:
- page 27: la jeune fille de 1914 est ma tante Anna Bleuzen, qui avait eu 17 ans en cette terrible année 1914.
- page 28: Le Saint (56) 1941; c'est Annick Robin-Baron, le soeur de ma belle-soeur Lisette, épouse de mon frère Pierre.
- page 28: les 4 dames de Roudouallec en 1920 (pas sur que ce soit l'année exacte...?), de gauche à droite: les 2 soeurs Kerhervé - ma tante Marie Bleuzen-Dateo - ma tante Marie Kervran-Cozic.
- page 28: les deux jeunes mariés de Roudouallec en 1923, ce sont Joseph Bleuzen et Marie-Françoise Kervran, qui allaient devenir mes parents!!!
Papa avait 22 ans et demi; et Maman, 16 ans et demi.
- page 33: Le Saint (1917); il s'agit des parents de ma belle-soeur
Lisette Robin-Bleuzen.
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Mon frère Pierre avait été contacté par l'un des auteurs (qu'il connait) Joseph Jigourel, ancien inspecteur de l'éducation nationale, qui écrivait un livre sur les costumes de Bretagne. Il lui avait demandé s'il n'aurait pas quelques photos anciennes sur lesquelles on pouvait voir de vieux costumes bretons ainsi que de vieilles coiffes bretonnes.
Mon frère, qui a quelques boîtes à chaussures remplies de photos plutôt anciennes, s'est fait un plaisir de les lui prêter. La suite, eh bien, vous pouvez la voir ici, et peut-être l'avoir, la posséder, si bon vous semble, en achetant un exemplaire de ce livre de belle qualité.
Je suis fier, dans le bon sens du terme, que la photo de noce de mes parents
se trouve dans un si joli livre sur la Bretagne.
- Commentaires textes : Écrire
la rue Jean Bleuzen, à Vanves (92).
Comme chacun sait, la ville de Vanves se trouve dans la région parisienne, et en particulier dans le département des Hauts-de-Seine 92.
Mais, comme chacun ne le sait peut-être pas, l'on trouve à Vanves une rue qui s'appelle:
la rue Jean Bleuzen.
Il y a un certain temps que je voulais en savoir un peu plus à ce sujet... Voici les quelques informations que j'ai trouvées sur ce point:
- rue Jean Bleuzen, à Vanves.
anciennement: Grande Voie de Paris.
Rue de Paris.
Jean Bleuzen (1906 - 1944): chauffeur-livreur à Vanves.Entré dans la Résistance, il est arrêté par les Allemands et fusillé en Août 1944 à Oissery, département de la Seine-et-Marne.
A ce stade de ma recherche, je ne sais pas s'il existe un lien de parenté entre Jean Bleuzen et ma famille Bleuzen, de Roudouallec.
Mais, comme chacun ne le sait peut-être pas, l'on trouve à Vanves une rue qui s'appelle:
la rue Jean Bleuzen.
Il y a un certain temps que je voulais en savoir un peu plus à ce sujet... Voici les quelques informations que j'ai trouvées sur ce point:
- rue Jean Bleuzen, à Vanves.
anciennement: Grande Voie de Paris.
Rue de Paris.
Jean Bleuzen (1906 - 1944): chauffeur-livreur à Vanves.Entré dans la Résistance, il est arrêté par les Allemands et fusillé en Août 1944 à Oissery, département de la Seine-et-Marne.
A ce stade de ma recherche, je ne sais pas s'il existe un lien de parenté entre Jean Bleuzen et ma famille Bleuzen, de Roudouallec.
le repas du "départ"...
Dans les années 70', Alain et Marie Riou (et parfois leur fille Aline) venaient régulièrement de New-York en vacances à Roudouallec...
Après quelques semaines passées dans leur commune natale, ils repartaient à NYC, dans le West-Side où ils logeaient.
Le soir où ils prenaient le car Bordier qui les menaient (avec d'autres) à l'aéroport de Paris, Maman avait coutume de faire un plantureux pot-au-feu, ce qui évitait à Marie Riou de préparer elle-même son repas du soir pour se consacrer entièrement à peaufiner ses bagages... Le car quittait Roudouallec vers 23 heures.
Nous en profitions pour inviter aussi nos chers voisins Marie et Jean Le Goff, qui habitaient dans une petite maison blanche face à notre jardin. C'est que tous ensemble, nous formions un groupe si soudé, si heureux d'être les uns avec les autres.
Après quelques semaines passées dans leur commune natale, ils repartaient à NYC, dans le West-Side où ils logeaient.
Le soir où ils prenaient le car Bordier qui les menaient (avec d'autres) à l'aéroport de Paris, Maman avait coutume de faire un plantureux pot-au-feu, ce qui évitait à Marie Riou de préparer elle-même son repas du soir pour se consacrer entièrement à peaufiner ses bagages... Le car quittait Roudouallec vers 23 heures.
Nous en profitions pour inviter aussi nos chers voisins Marie et Jean Le Goff, qui habitaient dans une petite maison blanche face à notre jardin. C'est que tous ensemble, nous formions un groupe si soudé, si heureux d'être les uns avec les autres.
à la crêperie de Coray (29).
C'était samedi 25 juillet 2009. Jean-Yves Péron, ancien boulanger à Coray fêtait ses 60 ans en compagnie de sa compagne Sophie, de leur bébé Ewen, de Jean Le Brocher et de moi-même. On nous avait invités à la crêperie de Coray, et les crêpes ont été délicieuses, vraiment. On a passé un moment très sympathique. Comme cadeaux, j'ai offert à Jean-Yves un livre sur les affaires criminelles en Bretagne, un CD de chansons de l'année 1949 composé par moi-même (année de naissance de J-Y).
La photo a été prise par Sophie, alors que Jean et moi les attendions devant la crêperie.
Quant à la 2ème photo, reçue quelques jours après la 1ère, elle nous montre, Jean-Yves Péron, Jean Le Brocher et moi, en plein "travail" de dégustation de crêpes bretonnes.
La photo a été prise par Sophie, alors que Jean et moi les attendions devant la crêperie.
Quant à la 2ème photo, reçue quelques jours après la 1ère, elle nous montre, Jean-Yves Péron, Jean Le Brocher et moi, en plein "travail" de dégustation de crêpes bretonnes.
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bonjour j'aimerais connaitre la famille bleuzen mon grand pere était surnommé la voyouse aux quai de Nantes ...
Bonjour,
Je suis le petit fils de Jean Bleuzen.
Je suis disponible pour vous donner les informations à ma connaissance et en retour connaître un peu mieux mes origines bretonnes.
Bien cordialement
F.Culty